Comprenons aussi la seconde partie de ce fabuleux commandement : Aimes ton prochain comme toi même. A première vue il ressemble fort à une injonction à se regarder le nombril. A la réflexion, et mieux encore à l'expérience, ce commandement, terriblement concis, désigne un vaste chemin. Il nous demande de commencer par soi puis d'aller au delà.
Il nous suggère d'offrir à autrui un vrai cadeau d'une vraie valeur, l'ultime don, celui de l'amour. Et il semble nous dire que pour cela, il serait nécessaire d'être soi-même aimable au point de nous reconnaître nous-même en tant que tel !
Personnellement, je trouve que c'est un programme particulièrement ambitieux. Il y a du gros travail à faire et cela commence par le développement personnel.
Ce développement personnel, parfois vendu comme la recherche du bien-être, mieux encore peut être vu et vécu comme cette trajectoire destinée à faire de nous un être bien. Alors enfin le don de soi aura la meilleure des valeurs.